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Face aux droits de douane aux Etats-Unis, Stellantis retient son souffle

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Le constructeur automobile multinational ne devrait pas sensiblement être affecté pour ses filiales françaises Peugeot, Citroën et DS. Il produit toutefois en Italie quelques modèles destinés au marché américain.
Une Jeep Wrangler Rubicon du groupe Stellantis au Detroit Auto Show à Detroit, le 10 janvier. (Rebecca Cook/REUTERS)
publié le 28 mars 2025 à 5h03

Même pas mal ! C’est la posture que cherche à adopter Stellantis face à la hausse de 25% des droits de douane sur les véhicules qui ne sont pas produits aux Etats-Unis, en indiquant que Peugeot, Citroën, DS et l’Allemand Opel ne sont pas exportés vers ce pays. Toutefois, certains modèles de la marque Jeep destinés au marché américain sont produits en Italie. Idem pour l’enseigne Dodge ou la Fiat 500. Il y en aurait pour plus de 50 000 véhicules par an, selon le cabinet Kearney, qui ne trouveraient plus de débouchés avec une telle hausse des droits de douane à compter du 3 avril.

Les marchés financiers, eux, se sont forgé leur opinion. Jeudi 27 mars, l’action Stellantis a dévissé de 4,25% à la Bourse de Paris et bizarrement de seulement 1,76 % au New York Stock Exchange à la mi-journée. Le constructeur fort de quinze marques et de 156 milliards d’euros de chiffre d’affaires est plus exposé pour ses enseignes américaines (Chrysler, Jeep, Dodge), dont les véhicules sont souvent assemblés sur les sols mexicain ou canadien.

Stellantis, dont