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Deal avorté

Atos : faute «d’accord satisfaisant», Daniel Kretinsky ne sauvera pas l’entreprise française

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Le groupe de services numériques en pleine déroute a annoncé la fin de ses négociations avec l’homme d’affaires tchèque, qui devait reprendre sa branche «infogérance». L’entreprise doit encore renégocier sa dette et trouver de nouveaux investisseurs.
Le logo de la société française de conseil en informatique Atos est visible lors d'une conférence de presse organisée pour présenter son nouveau supercalculateur BullSequana XH3000 à Paris, le 16 février 2022. (Sarah Meyssonnier/REUTERS)
publié le 28 février 2024 à 16h03

Vieille loi du business, pour conclure un deal il faut un vendeur et un acheteur, mais surtout se mettre d’accord sur un prix et ses à-côtés. Atos a dû mettre fin à ses discussions avec Daniel Kretinsky (par ailleurs créancier de Libération) pour lui vendre ses activités d’infogérance, qui représentent plus de la moitié de son périmètre. Le groupe informatique était entré en négociations exclusives cet été avec EPEI (EP Equity Investment), la société d’investissement du milliardaire tchèque, connu pour être dur en affaires, afin de lui céder cette branche, baptisée Tech Foundations. Atos a annoncé ce mercredi 28 février dans la matinée que faute d’être parvenues à «un accord satisfaisant», les deux parties avaient décidé d’une même voix de renoncer à leurs discussions «ainsi qu’à l’option de vente, sans aucune indemnisation de part et d’autre». Et précise qu’elles «sont libérées de toute obligation réciproque».

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