Vieille loi du business, pour conclure un deal il faut un vendeur et un acheteur, mais surtout se mettre d’accord sur un prix et ses à-côtés. Atos a dû mettre fin à ses discussions avec Daniel Kretinsky (par ailleurs créancier de Libération) pour lui vendre ses activités d’infogérance, qui représentent plus de la moitié de son périmètre. Le groupe informatique était entré en négociations exclusives cet été avec EPEI (EP Equity Investment), la société d’investissement du milliardaire tchèque, connu pour être dur en affaires, afin de lui céder cette branche, baptisée Tech Foundations. Atos a annoncé ce mercredi 28 février dans la matinée que faute d’être parvenues à «un accord satisfaisant», les deux parties avaient décidé d’une même voix de renoncer à leurs discussions «ainsi qu’à l’option de vente, sans aucune indemnisation de part et d’autre». Et précise qu’elles «sont libérées de toute obligation réciproque».
Billet
Devenu incontournable dans le capitalisme et les médias français, avec la reprise récente du groupe Casino et de la