A peine une crise économique s’achève-t-elle qu’une autre guette. Une semaine après le début de la guerre russe en Ukraine, bien des entreprises françaises sont dans le flou quant aux conséquences qu’aura le conflit pour elles. Que ce soit directement, car elles sont implantées en Russie ou en Ukraine, ou indirectement en raison des sanctions infligées à l’économie russe, voire d’éventuelles contre-sanctions adoptées par le Kremlin. «Nombre de secteurs économiques souffrent et vont souffrir», a déjà mis en garde Emmanuel Macron mercredi soir, lors de son allocution, anticipant le «renchérissement du prix du pétrole, du gaz, des matières premières» et les «conséquences sur notre pouvoir d’achat demain».
«Le prix du plein d’essence, le montant de la facture de chauffage, le coût de certains produits risquent de s’alourdir encore», a prévenu le Président qui a demandé au gouvernement de préparer un «plan de résilience économique et social». Chargé par le chef de l’Etat de «protéger nos concitoyens et l’économie française» des aléas causés par la guerre en Ukrain