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Impact France, des patrons pour concilier «sobriété» et «rentabilité»

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Pour sa sixième université d’été le mouvement Impact France, qui représente 15 000 entrepreneurs a défendu, ce mercredi «une perspective plus moderne et progressiste». Dans un contexte politique incertain, le discours de ses dirigeants se distingue de celui porté par le Medef.
Pascal Demurger, patron de la Maif à Paris le 30 août 2023. (Jeremy Paoloni/ABACA)
par Paul Dubois
publié le 29 août 2024 à 15h49

Peut-on être un patron de gauche ? C’est la question qui se pose en arpentant les couloirs historiques de la Cité internationale universitaire dans le XIVe arrondissement de Paris, mercredi, à l’occasion des sixièmes universités d’été d’Impact France. Ce mouvement surnommé par l’ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lui-même, «la CFDT des patrons», dirigé par Pascal Demurger, patron de la Maif, l’assurance mutualiste – dont le nom circule, parmi bien d’autres, comme potentiel futur Premier ministre – et Julia Faure, fondatrice de la marque de vêtements Loom, veut bousculer le monde des chefs d’entreprise face à un Medef perçu comme plus conservateur.

Dans le hall luxueux de la maison internationale des centaines de patrons, tirés à quatre épingles, se sont retrouvés pour débattre autour du thème «Rediriger». Parmi eux, on croise aussi bien des start-up de trois personnes que des grands noms comme la Fnac, Nexans ou la Banque populaire, tous venus chercher un souffle nouveau, plus progressiste, sous l’idée que rentabilité et responsabilité peuvent aller de pair. Certains, déjà adhérents du