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Fiscalité

Impôt sur les ultrariches : la taxe Zucman en six questions

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Défendue par la gauche, l’idée d’un impôt plancher pour les contribuables ayant un patrimoine supérieur à 100 millions d’euros est issue des travaux de l’économiste Gabriel Zucman.

Lors du mouvement Bloquons tout à Paris, le 10 septembre 2025. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
Publié le 11/09/2025 à 20h32

Deux ans que la proposition d’instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des ultrariches est débattue. C’est Gabriel Zucman, professeur à Berkeley (Californie) et à l’Ecole d’économie de Paris, qui en a dessiné l’architecture après avoir étudié pendant près de vingt ans les liens entre inégalités et politique fiscale. Lui aussi qui l’a portée au niveau mondial après la décision du chef de l’Etat brésilien, Lula, d’inscrire cette taxe à l’agenda du G20 dont il avait la présidence l’an dernier. La taxe Zucman s’est imposée dans le débat politique national et invitée au cœur des discussions entre économistes. Sept prix Nobel la soutiennent : dans une tribune publiée dans le Monde en juillet, ils estiment que «la France peut montrer la voie au reste du monde».

Pourquoi une taxe Zucman ?

Dans plusieurs autres pays européens, les économistes ont constaté que les ménages ultrariches payaient proportionnellement moins d’impôts sur leurs revenus que les autres. Pour la France, c’est