Il y avait, mardi matin, deux discours sur l’avenir de la filière automobile confrontée au défi de la fin annoncée des moteurs à combustion au profit de l’électrique. Une transition qui ne se fera pas sans casse sociale. Ce «coût social», Luca de Meo, directeur général de Renault, invité par France Inter pour s’exprimer sur la lente agonie des fonderies, ne le nie pas. C’est «malheureusement le sens de l’histoire», a-t-il commenté, en professant que les transitions professionnelles seraient désormais la norme du monde du travail. Le DG du constructeur français promet de mettre des moyens pour «transformer les compétences» des salariés laissés sur la touche. Tout en faisant la part belle aux «nouvelles technologies», sources de «très grandes opportunités». Sur ce point, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT et Nicolas Hulot, président d’honneur de la fondation qui porte son nom, qui présentaient au même moment un rapport, sont d’accord. Les opportunités sont là, et il ne faut pas louper le coche, ont-ils dit de concert mardi en conférence de presse. Mais les
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Industrie automobile : la transition laisse les salariés sur le bas-côté
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Laurent Berger et Nicolas Hulot lors de la conférence du «pacte du pouvoir de vivre» à Villeurbanne, le 5 février 2020. (Nicolas Liponne/Hans Lucas/AFP)
par Amandine Cailhol
publié le 30 juin 2021 à 0h02
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