C’était incontestablement le film du dimanche soir dans l’industrie du luxe, avec en tête d’affiche Luca de Meo, le nouveau boss de Kering, le deuxième acteur français de cette activité avec les marques Gucci, Yves Saint Laurent ou encore Balenciaga. Pressé par les révélations du Wall Street Journal, Kering a annoncé la cession pour 4 milliards d’euros de son activité produits de beauté au géant français L’Oréal (6,4 milliards d’euros de bénéfice net pour 43,5 milliards de chiffre d’affaires en 2024). L’opération comprend la vente du parfumeur britannique Creed, acquis il y a à peine deux ans par Kering pour plus de 3 milliards d’euros, et des licences de parfum dérivées de marques de haute couture. Cette opération n’est d’ailleurs pas une première. Yves Saint Laurent Beauté (une enseigne de Kering) était déjà tombé dans l’escarcelle de L’Oréal.
La plupart des entreprises de luxe dans le vêtement ont opéré une diversification dans les produits cosmétiques comme le parfum et le maquillage. Objectif : augmenter leurs revenus en jouant sur la notoriété de la marque. Un parfum Gucci est acce