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Libé tout en BD

Inflation, difficultés d’emprunt… A Nantes, le spectre d’une crise pour les promoteurs immobiliers

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Avec la chute des ventes de logements neufs dans la métropole, qui attire pourtant 9 000 nouveaux habitants chaque année, la promotion immobilière connaît une situation inédite, faisant craindre une pénurie future et la baisse de la qualité des constructions.
Dessin de Xavier Mussat. Dernier ouvrage paru : «les Pistes invisibles» (Albin Michel). (Xavier Mussat/Libération)
publié le 24 janvier 2024 à 20h03

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 25 janvier.

A Nantes Métropole, les promoteurs font grise mine. Et pour cause, déjà bien en repli depuis le Covid, les ventes dans le neuf ont chuté de 65 % sur les trois premiers trimestres de 2023. Il suffit de se promener dans certains quartiers pour constater les effets : des terrains vagues où rien ne bouge depuis des mois. Des permis de construire ont été délivrés, mais les chantiers se font attendre, faute de clients. Président du groupe Gambetta qui fait de la promotion privée, du locatif social et de l’accession à la propriété, Norbert Fanchon détaille : «A Nantes, nous avons plusieurs projets qui peinent à sortir de terre. Cela fait trente ou quarante ans que nous n’avions pas connu ça. Un paradoxe quand on voit le nombre de gens qui veulent s’installer.»

La métropole nantaise accueille en effet chaque année environ 9 000 nouveaux habitants. La dernière décennie, la promotion immobilière était à la fête : pas moins de 6 800 bâtiments construits en 2016, une poul