Ici, le parking est un peu plus cher qu’en ville. Pour l’Airbus A340 de la famille Al Thani, au pouvoir au Qatar, stationné depuis près d’une semaine, comptez plus de 5 000 euros par jour. A 7 km de Paris et à 45 minutes du quartier d’affaires de la Défense, l’aéroport du Bourget, classé au troisième rang européen dans sa catégorie, voit stationner en permanence une cinquantaine d’avions privés sur son tarmac. Du modeste Cessna Citation au volumineux Boeing 767 dévolu au secrétaire d’Etat américain à la Défense, de passage récemment. Les patrons français Bernard Arnault (LVMH) et François Pinault (Artemis) ont leurs habitudes ici, tout comme la direction du groupe Michelin ou encore Martin Bouygues. Il suffit néanmoins que le Stade de France, voisin de quelques kilomètres, accueille une finale européenne de football pour que le parking affiche complet et se transforme en une sorte de Tetris, ce jeu électronique dont le but est de réaliser des lignes complètes en déplaçant des briques.
Discrétion de mise
Au Bourget, le gotha du pouvoir, du business, du show-business et du sport évite les files d’attente et les horaires fixes (même en premi