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«No fly zone»

Jeux olympiques : pas un avion dans le ciel d’Ile-de-France durant la cérémonie d’ouverture

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Quatre aéroports seront fermés et le survol même à très haute altitude d’une zone de 150 km autour de Paris sera interdit vendredi 26 juillet à partir de 17h30. Sur le tarmac, embouteillages en prévision, car il faudra accueillir les avions d’une centaine de chefs d’Etats présents.
L’interdiction de survol s’applique en outre à des vols qui, même à 10 000 mètres d’altitude, ne pourront passer au-dessus de l’Ile-de-France. (LAURENT DEMARTINI/Hans Lucas via AFP)
publié le 18 juillet 2024 à 16h33

«No fly zone». Dans leur jargon, les militaires qualifient ainsi une zone temporaire d’exclusion de tout ce qui vole : avions de ligne, jets privés, hélicoptères, drones. Vendredi 26 juillet de 18h30 à minuit, dans un cylindre de 150 km autour de Paris, pas un seul objet identifié ou non identifié ne pourra se balader dans les airs, sécurisation de la cérémonie d’ouverture oblige. L’opération inédite a nécessité plusieurs mois de travail conjoint entre le ministère de la Défense et la direction générale de l’aviation civile. Ce sont en effet pas moins de 500 vols qui ne pourront atterrir ou décoller ou depuis Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly, le Bourget et Beauvais. L’interdiction de survol s’applique en outre à des vols qui, même à 10 000 mètres d’altitude, ne pourront passer au-dessus de l’Ile-de-France.

Capteurs électroniques

«150 km, cela paraît vaste, mais c’est en fait dix minutes de temps de vol pour un avion», justifie le colonel Lionel Baverey chargé de cette opération. Histoire d’éviter tout risque de transgression de cette no fly zone, dès 17h30, soit une heure avant ce couvre-feu, les décollages et les atterrissages auront cessé, histoire d’éviter le pépin technique ou le bagage oublié qui ferait prendre du retard à un vol et le placerait dans