«No fly zone». Dans leur jargon, les militaires qualifient ainsi une zone temporaire d’exclusion de tout ce qui vole : avions de ligne, jets privés, hélicoptères, drones. Vendredi 26 juillet de 18h30 à minuit, dans un cylindre de 150 km autour de Paris, pas un seul objet identifié ou non identifié ne pourra se balader dans les airs, sécurisation de la cérémonie d’ouverture oblige. L’opération inédite a nécessité plusieurs mois de travail conjoint entre le ministère de la Défense et la direction générale de l’aviation civile. Ce sont en effet pas moins de 500 vols qui ne pourront atterrir ou décoller ou depuis Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly, le Bourget et Beauvais. L’interdiction de survol s’applique en outre à des vols qui, même à 10 000 mètres d’altitude, ne pourront passer au-dessus de l’Ile-de-France.
Capteurs électroniques
«150 km, cela paraît vaste, mais c’est en fait dix minutes de temps de vol pour un avion», justifie le colonel Lionel Baverey chargé de cette opération. Histoire d’éviter tout risque de transgression de cette no fly zone, dès 17h30, soit une heure avant ce couvre-feu, les décollages et les atterrissages auront cessé, histoire d’éviter le pépin technique ou le bagage oublié qui ferait prendre du retard à un vol et le placerait dans