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JO de Paris 2024 : encore en demi-teinte, les ventes des produits dérivés attendent leur boom

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Bénéficiant de partenariats avec des grandes enseignes, les ventes de références de la gamme officielle de l’événement, dont la fameuse Phryge, sont encore poussives. Il est encore trop tôt toutefois pour en tirer un bilan commercial, qui sera sûrement dépendant des performances françaises.
Dans la boutique officielle des Jeux olympiques 2024, sur les Champs-Elysées, le 19 juillet 2024. (Denis Allard/Libération)
par Julie Lescarmontier et Emma Donada
publié le 30 juillet 2024 à 7h37

Omniprésents dans les magasins, des hypermarchés aux pharmacies, les produits dérivés des Jeux olympiques, aux couleurs de la mascotte Phryge, se vendent-ils vraiment bien ? Le doute est né des promotions à la pelle que viennent d’organiser Carrefour, Decathlon et Kiabi, trois des partenaires détenteurs de licences pour développer leurs propres produits, à côté de la gamme officielle gérée par le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo). La publication d’une vidéo sur TikTok d’un magasin de la chaîne de déstockage Noz montrant un arrivage de linge de maison estampillé Paris 2024 a renforcé les craintes. Les enseignes croulent-elles déjà sous les invendus ? Absolument pas, affirment les distributeurs, qui se félicitent au contraire d’un engouement croissant pour ces produits dérivés. Si Decathlon propose bien des réductions allant jusqu’à 50 %, c’est «pour permettre à encore plus de monde de pouvoir vibrer lors du plus grand événement sportif du monde en portant des produits aux couleurs des Jeux de Paris 2024», explique l’enseigne. «Il n’y a plus de stock en entrepôt», affi