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La Bourse rebondit, les marchés parient sur le «statu quo bancal» d’un gouvernement sans majorité absolue

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Elections législatives 2024dossier
Voyant s’éloigner la possibilité d’une majorité absolue pour le RN, le CAC 40 a regagné 2 % lundi 1er juillet matin avant de clôturer à +1,09%. Mais la France risque d’être pénalisée par les marchés financiers, à travers une hausse des taux d’intérêt sur ses obligations d’Etat.
Dans le quartier d'affaires de La Défense à Paris. (Benoit Tessier/REUTERS)
publié le 1er juillet 2024 à 17h19
(mis à jour le 1er juillet 2024 à 18h01)

«Ce matin, les marchés disent “ouf !” Parce qu’ils croient au cordon sanitaire contre le RN.» Ludovic Subran, économiste en chef du groupe Allianz, exprime l’opinion générale dans les milieux financiers au lendemain du premier tour des législatives. Ce lundi 1er juillet au matin, le CAC40 a rebondi de 1,09% % après trois semaines de forte baisse. Explication : les marchés sont soulagés, convaincus – un peu vite – que s’éloigne le risque d’une majorité absolue pour le RN, ce qui représenterait pour eux un vrai «saut dans l’inconnu». Banques et sociétés de courtage ont multiplié dès l’aube les notes à leurs clients pour leur exposer les différents scénarios et leur probabilité. Pour une grande société de trading, le tableau est simple. Probabilité d’un gouvernement Renaissance ? 0 %. Un gouvernement NFP ? 0 %. Une majorité absolue RN ? 40 %, à cause des désistements – la veille, elle était évaluée à 60 %. Un Parlement sans majorité ? 60 %. Dernière hypothèse, une majorité centriste alliant gauche et droite modérées, jugée peu probable. Pari également répandu, celui d’une situation temporaire avec dissolution au bout d’un an. Conclusion, un risque gérable.

«Le résultat est conforme à ce que prévoyaient les sondages, on se dirige vers l’absence d’une majorité a