Menu
Libération
Point mort

La production du site Stellantis de Sochaux reste à l’arrêt jusqu’au 27 octobre

A cause d’un problème d’approvisionnement de boîtes de vitesses, l’usine du Doubs a suspendu son activité depuis la semaine dernière.

A l'usine Stellantis de Sochaux, dans le Doubs, en 2023. (Raphael Helle/Signatures)
Publié le 21/10/2025 à 12h20

De moins en moins de jours de travail pour les salariés de l’usine de Sochaux. Depuis le 15 octobre, le site Stellantis situé dans le Doubs est au point mort à cause de difficultés d’approvisionnement sur les boîtes de vitesses qui «persistent» encore a indiqué à l’AFP Thierry Giroux, délégué syndical Force ouvrière. La direction de l’usine a confirmé que la production du site sera suspendue jusqu’au vendredi 24 octobre inclus, avec un redémarrage envisagé le lundi 27 au matin. Ce scénario sera réévalué et validé en fin de semaine, selon la même source.

Les 2 400 salariés du site sont placés en activité partielle de longue durée (APLD), a estimé Thierry Giroux. Et le mois d’octobre s’annonce particulièrement perturbé pour leur activité : plusieurs séances de production avaient déjà été annulées trois vendredis de suite, ainsi que deux tournées de nuit. Au total, onze séances de travail ont été supprimées, en raison de difficultés chez différents fournisseurs. L’arrêt prolongé représente un manque à produire de plus de 7 500 véhicules, alors que la cadence habituelle est d’environ 1 044 véhicules chaque jour.

Mulhouse et Poissy également à l’arrêt

Lors d’un comité social et économique (CSE) ordinaire, qui s’est tenu fin septembre, la direction de Stellantis avait par ailleurs annoncé l’arrêt pour une semaine de la production dans son usine de Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Le site qui s’occupe de la fabrication des modèles Peugeot 308, 408 et DS7 sera donc au point mort du 27 octobre au 2 novembre, selon une source syndicale.

«La direction justifie cet arrêt par un contexte difficile pour l’industrie automobile», avec «une baisse des ventes de véhicules en Europe» et «une concurrence tarifaire agressive qui fragilise les parts de marché» avait indiqué la CFE-CGC. Ces décisions s’ajoutent à la récente annonce de Stellantis de mettre à l’arrêt trois semaines en octobre son usine de Poissy (Yvelines) et au chômage partiel ses 2 000 salariés.