Après l’énergie, les transports. Le gouvernement avait fait entendre à la SNCF qu’un bouclier tarifaire serait le bienvenu. Ce sera chose faite à partir du mois de février 2023. Cependant, comme les tarifs du train sont un océan de complexité, la notion de bouclier tarifaire est loin d’être aussi simple qu’en matière de factures d’électricité. Le principe posé par la SNCF est le suivant : si l’entreprise devait répercuter la hausse de 180 % de ses approvisionnements en électricité, les billets de train progresseraient mécaniquement de 13 %. Un montant qui ne concerne que les TGV et les Intercités : les tarifs des lignes régionales sont, eux, fixés par les conseils régionaux puisque ce sont eux qui les financent. C’est d’ailleurs ce qui permet à Carole Delga, présidente de la région Occitanie, de proposer des billets à 1 euro le premier week-end de chaque mois.
Finalement, les tarifs des lignes nationales verront leur augmentation limitée à 5 % – mais il ne s’agit que d’une moyenne. Côté bonnes nouvelles : les «petits prix» ne vont pas bouger, il s’agit des tarifs d’appel disponibles le plus souvent longtemps à l’avance et lorsque le remplissage est assez faible. En revanche, l’addition sera plus lourde pour ceux qui ne possèdent pas de carte de réduction type Avantage (49 euros par an) et réservent au dernier moment. Dans ce cas de figure, l’augmentation sera plus importante que les 5 % annoncés. C’est toute la complexité du yield management, cette technique d’optimisa