Ambiance quelque peu tendue au siège social d’Air France depuis la révélation par la chaîne d’information continue LCI du survol de l’Irak par un appareil de la compagnie, le 1er octobre, au moment où débutait l’envoi de missiles iraniens vers Israël. L’affaire est suffisamment préoccupante pour qu’une enquête interne ait été immédiatement ouverte. Selon les informations de Libération, plusieurs cadres, dont le conseiller du directeur de la sûreté, ont été suspendus. Une procédure confirmée par Air France, qui indique qu’elle est automatique en cas d’enquête de ce type. Le sujet est d’autant plus sensible qu’il existe un précédent resté à ce jour confidentiel. Cinq mois plus tôt, le 14 avril, au moment de la première attaque iranienne contre Israël, un Boeing 777 d’Air France a décollé de Dubaï au moment où des missiles étaient tirés depuis l’Iran mais aussi depuis le Yémen. Tandis que des engins antimissiles partaient d’Israël, de Jordanie et depuis la flotte américaine stationnée. De quoi rendre le ciel de la région particulièrement dangereux pour un avion de ligne.
Le 1er octobre, le vol AF662 décolle de Paris-Charles de Gaulle à d