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La vente des hypers et supermarchés Casino attire nombre de candidats

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Le groupe Casino pourrait se séparer de près de 400 magasins. Les nouveaux actionnaires veulent se désengager d’une activité qui a enregistré de lourdes pertes. Près de 15 000 salariés sont concernés.
Un supermarché Casino à Nice, en 2022. (Eric Gaillard/Reuters)
publié le 1er décembre 2023 à 16h19

Les soldes avant la date officielle. Le groupe de distribution Casino, en proie à des difficultés financières, continue à vendre ses bijoux de famille. Après avoir déjà cédé 119 magasins à Intermarché, il pourrait en vendre plus de 300 supplémentaires. Objectif : se séparer d’une activité de plus en plus déficitaire et ne conserver que les rentables enseignes Monoprix, en direction de la clientèle urbaine et aisée, et Franprix, proche du créneau hard discount. Dans un communiqué diffusé jeudi, le groupe «confirme avoir reçu à date des offres préliminaires indicatives de la part de plusieurs acquéreurs portant sur des périmètres différents d’hypermarchés et de supermarchés».

Des perspectives qui inquiètent les cinq organisations syndicales de Casino. Celles-ci ont annoncé vendredi le dépôt d’un préavis de grève à compter du 5 décembre, pour dénoncer «le manque de considération à leur égard et la situation inquiétante du devenir de l’intégrité de Casino».

Confronté depuis des années à une dette largement supérieure à ses capacités de remboursement, Casino a changé de propriétaire durant l’été. Les créanciers ont accepté l’offre de 1,2 milliard d’euros d’un trio d’actionnaires composé des investisseurs Daniel Kretinsky (présent dans l’édition et l’énergie, et