Adoubé. Après un passage hier devant le Sénat et ce matin devant l’Assemblée nationale, Jean Castex a recueilli 52 voix de parlementaires en faveur de sa nomination à la tête de la RATP et 27 voix contre. Il ne lui reste plus qu’à être confirmé par le conseil des ministres et le conseil d’administration de la RATP, ce qui constitue des formalités. Le futur boss de la régie des transports parisiens n’a pas lésiné sur l’envie qui est sienne à l’idée de diriger bus, trams, RER et métros en Ile-de-France. «Je suis très enthousiaste et lucide», a-t-il martelé avant de contester le fait que ce job soit un cadeau lié à ses anciennes fonctions de Premier ministre : «D’habitude on recase plutôt les amis dans des sinécures, là je ne pense pas que ce soit l’objet.» Manière à peine voilée de dire qu’il est attendu de pied ferme par les syndicats et les usagers sur pléthore de sujets conflictuels. A commencer par la pénurie de chauffeurs de bus, à l‘origine actuellement de l’annulation de 25% du service normal.
Chiffon rouge
Ce sera d’ailleurs le premier sujet dont il compte s’emparer en ouvrant notamment des discussions avec Valérie Pécresse la présidente de la région