Le plus tard sera le mieux. C’est ce qui ressort des discussions avec les dirigeants de la SNCF mais aussi des échanges avec les responsables syndicaux lorsqu’on évoque la mise en place du pass sanitaire pour les déplacements en train. Et pour cause : depuis les annonces présidentielles, les réunions s’enchaînent à Saint-Denis au siège social de la société ferroviaire. Le contrôle des voyageurs à jour de vaccination ou de test PCR s’avère être une opération aussi complexe que massive. Compte tenu des délais législatifs nécessaires pour la promulgation de la loi instaurant le pass sanitaire, celui-ci ne devrait pas entrer en vigueur dans les gares avant le 10 août. D’ici là, la SNCF doit résoudre une série d’équations. La première d’entre elles reste la question du contrôle de quelque 500 000 passagers qui empruntent chaque jour ses 750 TGV, les trains Intercités et les liaisons de nuit.
Arriver plus tôt
La vérification du pass sanitaire ou des tests PCR ne sera de toute façon pas systématique. Le terme choisi par les dirigeants de la SNCF étant «contrôles massifs» Le PDG de l’entreprise ferroviaire, Jean-Pierre Farandou l