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Croissance

Le PIB de la France a repris de légères couleurs au premier trimestre 2025, après une baisse en fin d’année dernière

Après une légère baisse au trimestre précédent, le PIB a augmenté de 0,1 % au début de l’année 2025.
Éric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 28 mai 2025 à 9h55

La croissance de l’activité économique française a été de 0,1 % au premier trimestre, a confirmé l’Insee ce mercredi 28 mai. Il s’agit d’un léger rebond après un recul de 0,1 % au quatrième trimestre 2024. Cette croissance a été marquée par un repli de 0,2 % de la consommation des ménages, malgré une hausse de + 0,1 % au trimestre précédent, tirée par une chute de 4 % des matériels de transport, après + 2,5 %.

L’investissement reste stable, comme au quatrième trimestre 2024 : l’investissement en construction recule à nouveau, de -0,9 % après -0,5 % fin 2024, compensé par l’investissement en information et communication (+ 2,0 % après + 0,5 %). La demande intérieure hors stocks contribue ainsi négativement à la croissance du PIB ce trimestre (-0,1 point après + 0,2 point).

De même pour le commerce extérieur (-0,8 point après une stabilité), avec un fort recul des exportations (-1,8 % après + 0,7 %), en raison particulièrement d’une nette baisse des exportations de matériels de transport et de produits chimiques. Les importations ont augmenté de 0,5 % après + 0,6 %, particulièrement celles de gaz et d’électricité.

Ce sont les stocks, ces biens produits mais pas encore vendus à la fin d’une période donnée, qui tirent la croissance du premier trimestre, avec une contribution positive d’un point après un recul de 0,3 point fin 2024, constate l’Institut national de la Statistique. Leur hausse peut avoir deux sens différents. Un sens positif : on anticipe une hausse de la demande. Ou un sens négatif : les produits fabriqués n’ont pas trouvé preneur.

Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation a par ailleurs continué de progresser au premier trimestre : (+ 0,1 % après déjà + 0,1 %). Et le taux d’épargne des ménages augmente de nouveau : il était ainsi de 18,8 % de leur revenu disponible au premier trimestre, après 18,5 % au trimestre précédent.