Sérieux coup de blues pour l’hôtellerie-restauration, le tourisme ou encore les transports. Le rythme des affaires a sérieusement ralenti depuis la mi-décembre après un troisième trimestre orienté à la hausse. Les entreprises concernées s’inquiètent des conséquences de ce ralentissement sur leur trésorerie. Le ministère de l’Economie a d’ailleurs remis en service un mécanisme d’aides pour les entreprises du secteur du tourisme. Elles pourront bénéficier de l’activité partielle sans avoir à payer de reste à charge pour les salariés placés dans ce dispositif. Hôteliers, restaurateurs et entreprises d’événementiel pourront également voir leurs coûts fixes (loyer, énergie, assurances) pris en charge dès lors qu’elles ont perdu 50 % de leur chiffre d’affaires.
L’hôtellerie en pleine vacance
A la tête de 35 hôtels en France, mais aussi en Europe du Sud, à travers le groupe Centaurus, Jean-Bernard Falco dresse un rapide bilan peu réjouissant de la marche de ses affaires : «Nous avons perdu 33 % de réservations en quinze jours alors que nous étions remontés à un taux d’occupation de l’ordre de 60 % depuis le mois de septembre.» La montée en puissance du variant omicron a jeté un froid sur l’hôtellerie et le tourisme. La fermeture de certaines frontières et le port du masque obligatoire dans les rues des grandes villes réduisent sensiblement les velléités de déplacements, qu’elles soient motivées par des envies de tourisme ou des nécessités du business.
Laurent Duc, exploitant d’un établissement à Lyon et dir