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Libération
Le billet de Jean-Christophe Féraud

L’EPR de Flamanville enfin en service, mais ce n’est pas encore la fête du «nouveau nucléaire»

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Mieux vaut tard que jamais, le nouveau réacteur d’EDF produira de l’électricité pour le réseau à compter de ce vendredi 20 décembre. Mais ce jour historique ne lève pas tous les doutes sur les nouveaux EPR voulus par Emmanuel Macron et la relance de l’atome.
La centrale de Flamanville, le 25 avril 2024. (Lou Benoist/AFP)
publié le 19 décembre 2024 à 16h23

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C’est jour de fête pour le nucléaire français, mais les bulles auront sans doute un goût amer. Ce vendredi 20 décembre, avec douze ans de retard et une facture multipliée par cinq à 20 milliards d’euros, l’EPR de Flamanville, dans la Manche, pionnier d’une nouvelle génération de réacteurs à eau pressurisée, délivrera enfin ses premiers watts sur le réseau électrique français. La fin d’un chemin de croix industriel, économique et médiatique pour EDF, qui aura traîné ce chantier infernal initié en 2007 comme un boulet jusqu’à l’autorisation de mise en service délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le 7 mai dernier. Fiat lux et Alléluia donc, pour les équipes de l’électricien qui auront sué sang et eau pour ache