Leroy Merlin, Renault et Auchan. Volodymyr Zelensky n’a mentionné que ces trois noms mercredi devant les parlementaires français. Trois entreprises à qui le président ukrainien a demandé de quitter la Russie pour ne plus être «les sponsors de la machine de guerre». Leur réponse a été contrastée. «Heurté», Philippe Zimmermann, le patron du holding de Leroy Merlin (et dont le groupe Mulliez est actionnaire majoritaire), n’envisage toujours pas de fermer son enseigne en Russie. Auchan, qui appartient aussi au groupe Mulliez, n’a pas réagi. Renault, en revanche, a annoncé dans la foulée suspendre l’activité de son usine moscovite et évaluer «les options possibles» concernant sa filiale AvtoVAZ.
Mais ces trois-là ne sont pas les seules à opérer encore en Russie. Avant le déclenchement de la guerre, 35 des 40 sociétés du CAC 40 étaient présentes dans le pays, et pas moins de 160 000 personnes dépendaient d’un employeur français. La plupart des en