«Les JO, c’est en présentiel.» C’est la réponse de Franck Delvaux, président du syndicat patronal de l’Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie (Umih) Paris-Ile-de-France, à la campagne gouvernementale qui encourage le télétravail pendant la période olympique. «C’est une mesure restrictive», renchérit Pascal Mousset, président du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de Paris Ile-de-France. Pour tout le secteur, l’engouement des salariés pour le travail de chez soi pendant la période des Jeux a un arrière-goût amer de Covid. Les cafés-restaurants savent que la vogue du travail à distance depuis 2020 a bouleversé l’activité de leur secteur. «Il y a une baisse du chiffre d’affaires allant de 30 % à 50 % pour certains restaurateurs le lundi et le vendredi», indique Pascal Mousset. «Avant, le vendredi était un très bon service. Maintenant, c’est très, très calme», complète son confrère de l’Umih.
Les touristes à la rescousse ?
D’où leur crainte d’une réplique pendant les deux semaines olympiques. Entre les établissements qui ferment pour congés et la clientèle parisienne en vacances, la période estivale n’est déjà pas la plus rentable. C’est pour cette raison qu’ils déplorent une campagne qui «affole» les Franciliens, alors que l’été est «la période la plus dure à vivre économiqu