Sur le marché des hydrocarbures, l’angoisse des uns fait la fortune des autres. Alors que dans les pays consommateurs les tensions montent face à la hausse des prix du pétrole et du gaz, les pays producteurs, eux, sont à la fête. Premier exportateur mondial, l’Arabie saoudite a vu l’excédent de sa balance commerciale grimper de 232% sur un an au cours du premier semestre 2021, quand le baril de brut se vendait en moyenne à 70 dollars. Il vient de franchir la barre des 80, mardi, pour la première fois depuis octobre 2018. Résultat, à la pompe, les automobilistes ont vu le plein de super sans plomb 95 tutoyer, mardi, les 2 euros dans certaines stations parisiennes (1,60 euro en moyenne dans le pays soit +20% depuis un an).
En Irak où le pétrole compte pour 95% des revenus du pays, le ministère du pétrole a révélé il y a quelques jours que l’augmentation de la production et des prix en août avait rapporté 6,5 milliards de dollars aux caisses de l’Etat. Soit un excédent de 50% par rapport au budget prévisionnel 2021 calculé sur la base d’un prix de 45 dollars le baril. Une annonce bienvenue à la veille des élections législatives du 10 octobre pour le gouvernement du deuxième exportateur mondial. L’Iran, malgré