20 milliards d’euros. C’est la somme que la nouvelle coentreprise Vedanta-Foxconn, composée de l’énorme société minière indienne Vedanta et du fabricant taïwanais de produits électroniques Foxconn, a annoncé vouloir investir dans la construction et le développement d’une usine de fabrication de semi-conducteurs. Elle sera installée dans l’Etat industriel du Gujarat (nord-ouest), où les autorités régionales ont offert un tapis rouge au groupe : une subvention équivalente à 25 % du capital investi, une réduction de 25 % sur le prix d’achat de 100 hectares de terrain et une réduction du prix de l’électricité, entre autres. D’ici environ deux ans, l’usine devrait donc produire certains des premiers semi-conducteurs fabriqués en Inde. Elle comprendra également une unité d’assemblage, de test de semi-conducteurs et une autre de fabrication d’écrans tactiles.
C’est le troisième et plus grand projet de ce type à voir le jour en Inde en quelques mois, après les annonces similaires du Singapourien IGSS et de l’entreprise israélo-émiratie ISMC, qui s’installeront dans les Etats méridionaux du Tamil Nadu et du Karnataka, avec des investissements d’environ 3 milliards d’euros chacun.
Cette vague d’implantation est le résultat d’une politique agressive d’attraction des fabricants de semi-conducteurs par le gouvernement fédéral indien : au 1er janvier, il a débloqué un fonds d’aide de 10 milliards d’euros, qui vient s’ajouter aux subventions régionales.
Ces deux dernières années, les confinem