Combien de nouvelles éoliennes sur terre et en mer, combien de panneaux photovoltaïques supplémentaires et de batteries pour stocker cette électricité décarbonée dans les dix ans à venir ? La «PPE3» ou troisième programmation pluriannuelle de l’énergie est censée répondre à ces grandes questions de politique énergétique en fixant une trajectoire pour la consommation et la production électriques du pays d’ici à 2035. Sur le papier, elle doit encourager à la fois la relance du nucléaire et un nouvel élan des énergies renouvelables pour aider la France à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Mais la troisième édition de cet outil de pilotage se fait désirer, c’est un euphémisme. Les gouvernements Barnier et Bayrou ont trouvé urgent d’attendre avant de publier cette «PPE3» pour ne pas braquer la droite et le RN qui ont tenté de faire voter un «m
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L’instabilité politique pèse sur l’essor des énergies renouvelables
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La publication de la programmation pluriannuelle de l’énergie risque d’enregistrer un nouveau retard après la chute du gouvernement Lecornu, lundi 6 octobre. Les professionnels de l’éolien et du solaire craignent de faire les frais de cette absence de cap.
Parc éolien au large du Croisic, le 2 juin 2025. (Theophile Trossat/Libération)
Publié le 07/10/2025 à 15h34
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