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Ça gaze ?

Malgré des résultats mitigés en 2024, Engie promet un avenir radieux grâce aux énergies renouvelables et au biogaz

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Si son chiffre d’affaires est en recul sur l’année, le géant de l’énergie a promis ce jeudi 27 février, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels, des perspectives en hausse, portées par des énergies moins carbonées.
Dans un parc photovoltaïque Engie à Marcoussis, près de Paris, le 12 février. (Gonzalo Fuentes/Reuters)
publié le 27 février 2025 à 15h28

La lecture des résultats annuels d’Engie, le géant historique du gaz en France, peut être ambivalente. Du côté du verre à moitié vide, un chiffre d’affaires de 73,8 milliards d’euros, en recul de 10,6 % sur un an, le résultat opérationnel hors nucléaire (8,9 milliards) en baisse de 5,6 %. Pour le verre à moitié plein, le résultat opérationnel dans les renouvelables est en forte hausse (7,3 %), porté, comme EDF, par l’hydraulique qui a cartonné l’an dernier et, surtout, des perspectives à la hausse pour les trois prochaines années.

Engie continue en tout cas d’opérer la transition de son modèle économique. Dans son communiqué de presse détaillé, il est d’ailleurs très peu question de gaz. La boîte en est pourtant l’acteur majeur en France : la distribution du gaz (par GRDF), l’un des gestionnaires du réseau (NaTran, ex-GRTgaz), son stockage (Storengy) et un poids lourd du gaz naturel liquéfié (Elengy) sont toutes l’œuvre des filiales du groupe. Mais si la consommation de gaz a encore augmenté en 2024, et que l’Agence internationale de l’énergie estime qu’il a couvert «environ 40 % de l’augmentation de la demande énergétique mondiale» l’an dernier,