Une fois de plus, c’est dans un grand port français que, ce lundi 17 février, un acte de la transition énergétique française a eu lieu. Au Havre, Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Energie, est venu poser la première pierre de l’extension de l’usine de Siemens Gamesa, qui prévoit d’y assembler des pales parmi les plus grandes du monde. Il a profité de cette visite en Seine-Maritime pour annoncer que les prochains appels d’offres comporteraient désormais des critères – dits «de résilience» – permettant de favoriser des usines et entreprises européennes plutôt que chinoises. Mais derrière les grandes annonces, la France fait preuve d’un certain retard en matière d’énergies renouvelables. Auprès de Libération, Marc Ferracci défend les «choix» du gouvernement «dans un cadre budgétaire contraint» et «une vision de long terme d’un mix équilibré entre les renouvelables et le nucléaire».
En septembre, la Commission européenne regrettait le fait que la France n’allait pas suffisamment vite sur le développement des énergies renouvelables. L’extension de l’usine Siemens Gamesa et les nouveaux critères pour favoriser les entreprises européennes sont-ils une première réponse ?
La France met tout en œuvre pour respecter ses engagements. Ce q