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A «la Grande matinale» de France Inter, une rentrée entre malaise et réinvention

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Le programme phare de la station publique devait reprendre le chemin des ondes après une fin de saison dernière agitée, entre le départ de Léa Salamé, les arrivées et des contestations internes. Mais la grève à Radio France l’en a empêché.
Lors d'une manifestation contre le projet du gouvernement de fusionner Radio France et France Télévisions, le 23 mai 2024 à Paris. (Antonin Utz/AFP)
publié aujourd'hui à 6h45

Souvent, les étés à France Inter ont pour effet de mettre sous le tapis les malaises de la saison précédente. Cette fois, la rentrée de la station, toujours plus leader des audiences (7,2 millions d’auditeurs quotidiens la saison passée, record absolu pour une radio), reste pourtant chargée de quelques tensions. Et plus particulièrement sa matinale. Après une année là aussi historique à 4,9 millions d’auditeurs quotidiens, la voilà forcée de se réinventer après le départ d’un de ses piliers, Léa Salamé, vers France 2. Les auditeurs vont retrouver une Grande Matinale (son nouveau petit nom) portée par Nicolas Demorand et Sonia Devillers, qui s’étalera de 7 à 11 heures. Avec de nouvelles voix : Benjamin Duhamel en intervieweur, Bertrand Chameroy au billet d’humour, Nora Hamadi à la revue de presse, Daphné Bürki pour la rubrique «Nouvelles têtes»…