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Guillaume Meurice revient sur le «prépucegate» : «A la PJ, les questions étaient dingos»

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Le chroniqueur de France Inter sort, ce vendredi 15 mars, «Dans l’oreille du cyclone» où il raconte sa version de la polémique monstre de l’automne dernier et de la blague qui l’a conduit devant la police judiciaire.
Guillaume Meurice, au café La Liberté dans le XIVe arrondissement à Paris, le 4 mars. (Martin Colombet/Libération)
publié le 13 mars 2024 à 7h32
(mis à jour le 15 mars 2024 à 9h22)

«Après, Pascal Praud, il dit pas que des conneries !» Derrière le zinc, Guillaume Meurice, torchon sur l’épaule, se mue en caricature de bistrotier. Simple mise en scène du photographe de Libé : non, la polémique de novembre autour de sa blague du «nazi sans prépuce» pour qualifier Benyamin Nétanyahou n’a pas conduit l’humoriste de France Inter vers une reconversion obligée en barman de La Liberté, boulevard Edgar-Quinet à Paris, où on le retrouve en ce lundi matin. Elle l’a tout de même conduit devant la police judiciaire en novembre, interrogatoire à base de «c’est qui, pour vous, le nazi absolu ?». Scène ubuesque, «une caméra cachée», dit Meurice, climax d’une polémique monstre qui l’a convaincu d’écrire un livre, Dans l’oreille du cyclone, qui sort ce vendredi 15 mars aux éditions du Seuil. «Se retrouver à devoir expliquer une blague à deux flics pendant deux heures, ça me paraissait un bon point de départ pour raconter une histoire.»

Le bouquin, 176 pages qui se lisent d’une traite et écrites dans le style d’un journal de bord (avec une malicieuse propension au copier-coller de chroniques ou de communiqués, autant pour garder une trace que pour rallonge