A Paris Match, où l’on connaît mieux qu’ailleurs le poids des mots, les journalistes peinent pourtant à décrire l’ambiance en interne. «Bizarre», «pourrie»… «Un climat délétère et destructeur», assène une lettre de la Société des journalistes et des élus du magazine envoyée à leur direction le 18 juin. Voté par 90 % de la rédaction, le texte aborde le «profond malaise» causé par la mise en examen de Mimi Marchand, patronne de l’agence de paparazzis BestImage, dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, et la garde à vue d’un journaliste de Match. Il revient aussi sur les récentes prises de position, inhabituelles pour le titre, en défense de Sarkozy, condamné en première instance en correctionnelle dans l’affaire dite «des écoutes». Avant d’évoquer le climat de souffrance généralisée dans la rédaction, qui a vu partir 24 journalistes ce
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A «Paris Match» et au «JDD», un management brutal et un dialogue compliqué
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Hervé Gattegno au palais de justice de Bordeaux, le 12 janvier 2016. (Cottereau Fabien/MAXPPP)
par Adrien Franque
publié le 8 juillet 2021 à 16h54
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