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Libération
Entretien

Adèle Van Reeth : «A France Inter, nous ne sommes pas là pour flatter ou séduire l’auditeur»

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La directrice de la radio publique revient, dans un entretien à «Libération», sur les records d’audience de la station au terme d’une année «difficile», marquée par une motion de défiance à son encontre et le licenciement de Guillaume Meurice.
Adèle Van Reeth à Paris, le 28 novembre. (Ava du Parc/Libération)
par Adrien Franque, Simon Blin et photo Ava du Parc
publié le 29 novembre 2024 à 17h15

Esprit Inter, es-tu là ? Il est «intact», défend Adèle Van Reeth, à la tête de France Inter depuis plus de deux ans désormais. La patronne de la première radio de France avec plus de 7 millions d’auditeurs quotidiens (+ 265 000 en un an), des chiffres jamais atteints par aucune station auparavant, assure préserver ce qui a longtemps fait l’ADN de la chaîne publique. L’année a pourtant été agitée : ses méthodes de management et sa politique éditoriale ont engendré une levée de boucliers dans ses équipes, qui a culminé en une motion de défiance votée par sa rédaction cet été pour protester contre le remplacement brutal de Yaël Goosz à l’édito politique de la matinale. Adèle Van Reeth assure que les tensions sont apaisées depuis la rentrée. D’autres, en interne, estiment que le malaise a été mis commodément sous le tapis, et pourrait resurgir au prochain accroc. Pour revenir sur tout cela, des succès d’audience à la motion de