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Après dix ans de règne à France Télévisions, comment Delphine Ernotte-Cunci veut rester au pouvoir

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Malgré des relations compliquées avec l’Elysée sous Macron, la présidente de France Télés, qui sera auditionnée par l’Arcom lundi 12 mai, semble bien partie pour un troisième mandat consécutif. Grâce à une concurrence bloquée par le projet de holding et à une attention particulière portée aux producteurs les plus influents. Premier volet de notre série en trois épisodes.
Delphine Ernotte au siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel à Paris, en 2020. (Denis Allard/Libération)
publié aujourd'hui à 16h01

Son projet s’intitule «Réconcilier». Lundi 12 mai à 14 heures, Delphine Ernotte-Cunci le présentera aux neuf membres du collège de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Du jamais vu : la dirigeante de 58 ans postule à un troisième mandat de cinq ans à la tête de France Télévisions. Face à elle, trois prétendants : l’ancienne députée La République en marche et productrice Frédérique Dumas, partie fâchée de la macronie, l’ex-directrice générale adjointe de la régie pub de France Télés Irène Grenet et Jean-Philippe Lefèvre, consultant en communication, vingt-deux ans passés à Public Sénat. Des CV suffisants pour diriger une telle boîte, avec ses 8 800 salariés et ses 2,6 milliards d’euros de budget annuel, si centrale pour l’écosystème culturel français, si compliquée à manœuvrer ? Pas sûr.

Alors Delphine E