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Sur le gril

A l’Assemblée, Cyril Hanouna sort la carte «trahison» pour justifier ses insultes contre le député insoumis Louis Boyard

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Le controversé présentateur de C8 a expliqué ce jeudi 14 mars aux députés avoir pris l’attitude à l’antenne du député insoumis et ancien chroniqueur de «TPMP» comme «une trahison».
Cyril Hanouna et Lionel Stan, producteur de «TPMP», ce jeudi à l'Assemblée nationale. (Denis Allard/Libération)
publié le 14 mars 2024 à 14h58

Costume noir, chemise noire, Cyril Hanouna avait pris le parti de venir en paix, jeudi devant les députés de la commission d’enquête sur le renouvellement des fréquences TNT. Ou au moins d’apparaître, loin de ses fanfaronnades cathodiques, en professionnel de la télévision prêt à s’expliquer, alors que son émission, Touche pas à mon poste, fait partie des programmes les plus réprimandés par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, ces dernières années. «Je suis très heureux d’être là», a-t-il même déclaré dans son propos liminaire. Ces derniers jours, il avait pourtant jeté le doute sur sa venue, avant de décider d’intégrer ce moment à son cirque permanent, en consacrant toute son émission, ce soir, à ce passage à l’Assemblée. Pendant ce temps, son compte X diffusait en simultané les principales séquences de cette audition.

Mais il faudra bien une armée de monteurs pour faire de ces deux heures trente un show spectaculaire. Comme la veille, face à Vincent Bolloré, les députés ont en effet difficilement pu obtenir des réponses satisfaisantes d’un Cyril Hanouna qui a débarqué avec ses éléments de langage bien préparés, quand il ne s’engageait pas dans des réponses-tunnels revenant sur sa vie, son œuvre et son amour des Français. La ligne de défense la plus aberrante ? Le nombre de réprimandes de l’Arcom rapporté au nombre d’heures totales en direct qu’assure Cyril Hanouna. «On fait 5 000 heures de direct par an et les faits qui nous sont reprochés représentent