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Libération
Décryptage

C8 et CNews peuvent-elles vraiment perdre leurs fréquences TNT ?

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La chaîne d’info de Vincent Bolloré se présente lundi matin pour son grand oral face à l’Arcom, après l’audition de C8 le 9 juillet. Entre sanctions à répétition et audiences records, passage en revue des arguments en faveur ou en défaveur d’un renouvellement de leur autorisation de diffusion.
Lors de la manifestation féministe contre l'extrême droite, le 23 juin à Paris. (Virginie Haffner /Hans Lucas via AFP)
publié le 15 juillet 2024 à 6h45

Deuxième audition cruciale, lundi à 9 heures, pour les dirigeants de Canal+ : le groupe contrôlé par Vincent Bolloré vient défendre devant l’Arcom, le régulateur des médias, la fréquence publique de CNews, dont l’autorisation d’exploitation expire en 2025. Mardi 9 juillet, les mêmes étaient venus plaider la cause de C8. Les deux chaînes sont pourtant, et d’assez loin, les plus mauvaises élèves du paysage audiovisuel français, multi réprimandés par l’autorité, sanctionnés de plusieurs amendes pour propos discriminatoires, désinformation ou non-respect de la maîtrise de l’antenne.

Rien que la semaine passée, on apprenait que l’Arcom avait infligé deux amendes de 60 000 et 20 000 euros à CNews, l’une pour avoir laissé dire que «l’immigration tue» sans aucune réaction en plateau, la seconde pour avoir laissé un intervenant contester l’influence humaine sur le réchauffement climatique, là aussi sans contradiction. Dans le même temps, le Conseil d’Etat annonçait confirmer