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C8 évincé de la TNT pour des raisons politiques ? Une affirmation mensongère au regard des sanctions contre la chaîne

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Canal et Vivendi à l'ère Bollorédossier
Théories du complot, fake news et insultes : à regarder de près l’historique des sanctions de l’Arcom contre l’antenne du groupe Canal +, difficile d’y voir un prisme idéologique, à l’inverse de ce que proclament les défenseurs outrés de la chaîne dont la diffusion s’arrête vendredi 28 février.
La chaîne C8 cessera d'être diffusée vendredi 28 février. (Quentin de Groeve/Hans Lucas. AFP)
publié le 25 février 2025 à 12h28

Du combattant de MMA Benoît Saint-Denis à Franz-Olivier Giesbert, des dessins de Plantu jusqu’aux pages du Figaro Vox, sans compter tous les politiques d’extrême droite ou de droite, c’est un refrain quasi-complotiste qui est repris en chœur ces derniers jours : la décision de l’Arcom concernant C8, soit le non-renouvellement de son autorisation de diffusion sur la TNT qui conduit à la fermeture de la chaîne par Canal + vendredi 28 février, aurait des motivations «idéologiques». Une manœuvre rhétorique portée aussi par le violent courant trumpiste du «free speech», hostile à toute régulation et réclamant une liberté d’expression absolue. Pourtant, en reprenant les sanctions infligées par l’Arcom à la chaîne C8 ces dernières années, difficile d’y déceler un prisme idéologique.

Ce sont plutôt des théories complotistes, des insultes, des fake news ou des séquences d’humiliation, qui sont au cœur de