«L’heure est à la sauvegarde du droit à l’information pour ceux qui la font, et au développement du droit à l’information pour ceux à qui elle est destinée», lit-on dans leur rapport. C’est ce jeudi 21 septembre au matin qu’ont été rendus publics les travaux menés neuf mois durant par les Etats généraux de l’information (EGI), grand chantier pour «protéger l’information libre face aux ingérences», selon la promesse d’Emmanuel Macron en mars 2022. Lancés en octobre 2023, ces Etats généraux auront été nourris par 22 assemblées citoyennes et évènements organisés enrégion, 174 auditions, 76 contributions écrites. Ils ont aussi été bouleversés au printemps par la mort brutale de leur délégué général, Christophe Deloire, qui était également secrétaire général de Reporters sans frontières. A la fin, le comité de pilotage des Etats généraux, dirigé par Bruno Patino, par ailleurs président d’Arte, a remis quinze propositions allant de l’éducation aux médias à la défense de l’espace informationnel européen.
Une mesure, notamment, était particulièrement scrutée : la protection des rédactions face aux actionnaires