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Dans «Paris Match», Darmanin préfère défendre CNews que le Conseil d’Etat

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Dans un coup de com éhonté à la une du magazine ce jeudi 22 février, le ministre de l’Intérieur critique la décision visant la chaîne de Vincent Bolloré, estimant «qu’il n’est jamais bon que l’Etat ou qu’une puissance publique dise ce qu’il faut entendre à la télévision».
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 30 janvier à l'Assemblée nationale. (Albert Facelly/Libération)
publié le 22 février 2024 à 15h40

Photo de couverture avec le marmot (à visage découvert) sur les genoux, livres de la Pléiade en évidence en arrière-plan et défense de CNews face à la décision du Conseil d’Etat sur le pluralisme dans l’audiovisuel : pour lancer ce qui ressemble à une pré-campagne présidentielle, Gérald Darmanin a choisi ce jeudi 22 février de remplir les pages de Paris Match de vieux artifices de la communication politique, entre héritage sarkozyste (qui avait fait la même à son arrivée au ministère de l’Intérieur en 2002) et références à d’antiques photos de John Fitzgerald Kennedy avec ses enfants dans le Bureau ovale. Surtout, vu que «l’album de famille des Français» est aujourd’hui la propriété de Vincent Bolloré, le ministre de l’Intérieur en a profité pour donner des gages à cette sphère médiatique toujours plus puissante. Le fait qu’il soit interviewé par Laurence Ferrari, figure centrale du système Bolloré, cumulant des jobs sur CNews, Europe 1 et son poste de cheffe du service politique de Paris Match, n’y est pas étranger non plus.

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Alors, à la question «La décision du Conseil d’Etat qui demande à l’Arcom de mieux