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Audiovisuel public

Présidence de France Télévisions : Delphine Ernotte-Cunci veut «aller plus loin» dans la «mutation numérique» du groupe

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Dans son audition par l’Arcom, diffusée ce mardi 13 mai, la présidente de France Télévisions, candidate à un troisième mandat, a renouvelé son soutien à une holding regroupant tout l’audiovisuel public, une «arme de dissuasion contre la privatisation» selon elle.
La PDG du groupe France Télévisions, Delphine Ernotte, à La Rochelle, le 16 septembre 2022. (Xavier Leoty/AFP)
publié le 13 mai 2025 à 18h54

Son projet s’intitule «Réconcilier», ce qui n’a pas manqué de faire tousser les syndicats de la grande maison (8 800 salariés, 2,6 milliards d’euros de budget annuel). Lundi après-midi, Delphine Ernotte-Cunci, depuis dix ans à la tête de France Télévisions, a défendu devant l’Arcom sa candidature à un troisième mandat. Devant un collège de huit personnes, qui doit se prononcer d’ici au 22 mai, la directrice sortante de la télévision publique française, grande favorite à sa propre succession, a ouvert le bal devant les trois autres prétendants à la couronne : l’ancienne députée LREM Frédérique Dumas, l’ex-directrice générale adjointe de la régie pub de France Télé, Irène Grenet, et le communicant Jean-Philippe Lefèvre.

Après une présélection qui a vu deux candidats être écartés par l’Arcom (1), elle et les trois autres finalistes étaient chacun soumis lundi 12 et mardi 13 mai à des auditions en deux parties (l’une publique et l’autre confidentielle) dont les enregistrements ont été publiés ce mardi après-midi. Au cours de cet exercice d’équilibriste, où l’assurance ne doit pa