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Dette d’Altice : Patrick Drahi envisage la vente d’une partie du capital de SFR

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Le milliardaire franco-israélien, en tournée à New York et Londres pour rassurer ses investisseurs, pourrait se défausser de l’opérateur pour réduire sa considérable dette.

Patrick Drahi, président du groupe Altice, lors de l'inauguration du campus Altice, à Paris, le 9 octobre 2018. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 08/09/2023 à 17h49

Patrick Drahi était en tournée ces derniers jours, mais celle-ci n’avait rien de triomphal. Londres, mercredi 6 septembre, New York jeudi, et une mission : rassurer les investisseurs de son groupe Altice face au mur d’endettement auquel celui-ci fait face (près de 60 milliards d’euros au total), en pleine remontée des taux d’intérêt ces derniers mois. Ce péril se double du scandale de corruption ayant éclaté cet été au Portugal et mettant en cause son ancien bras droit Armando Pereira. Pour s’en sortir, le milliardaire (ex-propriétaire de Libération) a une solution, selon le Monde : vendre une partie du capital de l’opérateur télécom SFR, son principal actif en Europe. La banque d’affaires Lazard aurait ainsi été missionnée pour trouver des investisseurs, secondée par la BNP Paribas, rapporte le quotidien. Au 30 juin, l’opérateur, racheté par Drahi en 2014 et aujourd’hui n°2 du marché télécom derrière Orange, comptait une dette s’élevant à 23,8 milliards d’euros.

Des banques mandatées

D’autres pistes sont explorées pour dégager 8 milliards d’euros et ainsi libérer le groupe d’un tiers de sa dette en un an, une première étape. Les premières éché