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Analyse

Devant l’Arcom, les dirigeants de C8 tentent de défendre «TPMP» en expliquant que ça pourrait être pire

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Auditionnés ce mardi 9 juillet par le régulateur de l’audiovisuel, les responsables de la chaîne du groupe Bolloré sont venus défendre leur renouvellement de fréquence avec une mesure phare : la diffusion en léger différé de l’émission de Cyril Hanouna.
Le directeur général de Canal +, Maxime Saada (à gauche), et le directeur des programmes de la chaîne, Gerald-Brice Viret, durant leur audition devant l'Assemblée nationale le 29 février 2024. (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 9 juillet 2024 à 19h46

Le principal intéressé était absent, «en vacances» d’après le directeur général de Canal +. «Je l’ai eu au téléphone hier [lundi 8 juillet, ndlr], il va bien, a rassuré Gérald-Brice Viret. Tout le monde n’a pas eu son nom scandé par une foule…» Deux jours après que la place de la République célébrant les résultats du Nouveau Front populaire l’a invité à se «casser», Cyril Hanouna, donc, n’était pas présent ce mardi 9 juillet face au collège de l’Arcom. Bien qu’il y eût eu toute sa place, faisant officieusement partie de la direction des programmes de C8. Le régulateur de l’audiovisuel recevait les dirigeants de Canal + dans le cadre de la demande de renouvellement de leur fréquence TNT. Comme quinze autres canaux, C8 voit son autorisation d’émettre se terminer en 2025.

C8, une chaîne «unique», comme l’a noté le membre du conseil Benoît Loutrel. «Merci», s’est empressé de répondre Gérald-Brice Viret, y voyant là un compliment. Pas si vite : si C8 est unique, c’est bien à cause du nombre de sanctions de l’Arcom à son encontre, avec des amendes atteignant