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Elections européennes : l’«équité» des temps de parole décomptée à partir du 15 avril

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Dans un contexte marqué par la récente décision du Conseil d’Etat sur CNews, l’Arcom dévoilait jeudi ses règles et préconisations en vue du scrutin du 9 juin, à destination des télés et des radios, mais aussi, pour la première fois, des plateformes numériques.
Au Parlement européen, à Bruxelles. (Laura Zulian Photography/Getty Images)
publié le 7 mars 2024 à 20h42

Date d’entrée en vigueur : le 15 avril. L’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’ex-CSA) présentait jeudi 7 mars ses règles encadrant la campagne des élections européennes sur les radios et les télévisions. Mais aussi, et c’est une nouveauté, ses préconisations à l’endroit des plateformes numériques, résultat de la mise en application, depuis quelques mois, du règlement européen DSA. «Pour le régulateur, il y a un double enjeu, a expliqué le président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre. Un enjeu de pluralisme, mais aussi un enjeu de fiabilité de l’information, compte tenu des risques de manipulation» durant cette campagne électorale.

En ce qui concerne les règles encadrant les radios et télés, rien de révolutionnaire : les médias audiovisuels devront respecter un principe d’équité à partir du 15 avril, huit semaines avant le scrutin. Une période rallongée par rapport aux dernières élections en 2019 (c’était alors six semaines), au vu d’une campagne «qui a déjà largement commencé», selon Anne Grand d’Esnon, présidente du groupe de travail «pluralisme et déontologie de l’information et des programmes» au sein de l’ex-CSA. Ensuite, contrairement à l’élection présidentielle – qui comprend une période d’équité des temps de parole, puis une pé