Le futur réserve toujours des surprises : qui aurait pu prédire qu’en l’an 2025, l’écran-roi serait, de nouveau, ce bon vieux poste de télévision ? Ainsi, YouTube a récemment annoncé qu’aux Etats-Unis la consommation de vidéos de sa plateforme via le petit écran dépassait le visionnage via smartphone. Une occasion inespérée pour les chaînes télé de rameuter, par exemple, la génération perdue des ados et des vingtenaires, désormais à portée de télécommande.
«La télévision est en train de crever, par inertie, par conservatisme», avançait de son côté, pour justifier de nombreux changements sur sa grille de programmes, le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, en juillet. Difficile d’être en désaccord avec ce constat. C’est alors une mise à jour sous la forme d’un bouillant mercato d’animateurs que s’est offert le PAF ces dernières semaines, avec la volonté d’exposer toujours plus ses têtes d’affiche (Cyril Hanouna, Léa Salamé), de nouer des accords avec les principales plateformes de streaming ou de draguer certains youtubeurs.
TF1 s’invite sur Netflix
Déjà l’overdose de feuilletons ? Il faut dire que la Une en est à son quatrième soap avec Tout pour la lumière, lancé en juin pour des scores estivaux pas folichons (moins d’1 million de téléspectateurs replay compris, à peine 10 % du public). La chose est coproduite avec Netflix : ça limite les dégâts. C’est d’ailleurs l’amour fou avec la plateforme de Ted Sarandos, puisque celle-ci, c’est inédit, hébergera les contenu