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Sur la grille

Entre vieilles recettes et regard tourné vers Internet, une rentrée télé agitée

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Gros mercato d’animateurs, succès du streaming… De France TV à LCI, la télé vit une fin d’été mouvementée. Un paysage dans lequel deux nouvelles chaînes devront se faire une place.
Léa Salamé, à Paris, le 11 juillet 2025. Elle prend les rênes du 20 heures de France 2. (Cha Gonzalez/Libération)
publié aujourd'hui à 5h40

Le futur réserve toujours des surprises : qui aurait pu prédire qu’en l’an 2025, l’écran-roi serait, de nouveau, ce bon vieux poste de télévision ? Ainsi, YouTube a récemment annoncé qu’aux Etats-Unis la consommation de vidéos de sa plateforme via le petit écran dépassait le visionnage via smartphone. Une occasion inespérée pour les chaînes télé de rameuter, par exemple, la génération perdue des ados et des vingtenaires, désormais à portée de télécommande.

«La télévision est en train de crever, par inertie, par conservatisme», avançait de son côté, pour justifier de nombreux changements sur sa grille de programmes, le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, en juillet. Difficile d’être en désaccord avec ce constat. C’est alors une mise à jour sous la forme d’un bouillant mercato d’animateurs que s’est offert le PAF ces dernières semaines, avec la volonté d’exposer toujours plus ses têtes d’affiche (Cyril Hanouna, Léa Salamé), de nouer des accords avec les principales plateformes de streaming ou de draguer certains youtubeurs.

TF1 s’invite sur Netflix

Déjà l’overdose de feuilletons ? Il faut dire que la Une en est à son quatrième soap avec Tout pour la lumière, lancé en juin pour des scores estivaux pas folichons (moins d’1 million de téléspectateurs replay compris, à peine 10 % du public). La chose est coproduite avec Netflix : ça limite les dégâts. C’est d’ailleurs l’amour fou avec la plateforme de Ted Sarandos, puisque celle-ci, c’est inédit, hébergera les contenu