Christophe Deloire le jure : le cumul de son job à la tête de Reporters sans frontières et sa nouvelle fonction de délégué général des Etats généraux du droit à l’information (EGI), qui s’ouvrent ce mardi, ne créera pas, chez lui, de «dédoublement de personnalité». On se demande pourtant comment le secrétaire général de l’ONG de défense de la liberté de la presse, toujours prompte à dénoncer la bollorisation des médias ou les atteintes au secret des sources, va endosser ce rôle d’arbitre, moins offensif, dans la grande consultation citoyenne voulue par Emmanuel Macron. «Nécessairement, je n’aurai pas la même manière de m’exprimer, mais c’est la prolongation de mon engagement», rétorque-t-il.
L'édito de Dov Alfon
Une nouvelle casquette qui, jusqu’à l’été prochain, couvrira toutes les autres