«Comme dans toutes les belles fêtes, qu’on le veuille ou non, il faut parfois que la lumière se rallume à la fin». Le 14 juin, la disparition de Trax, depuis vingt-six ans le magazine phare des musiques et des cultures électroniques, était annoncée sur Twitter par son rédacteur en chef, Simon Clair. L’affaire s’achève par un numéro fantôme, le 236e, introuvable en kiosques (mais téléchargeable gratuitement ici). A la lecture de ses quelque 200 pages, on mesure la perte, entre interviews avec les artistes les plus excitants du moment – Ascendant Vierge, 100 Gecs, Overmono, le rappeur Hamza –, rencontre avec le critique britannique Simon Reynolds ou récit de la genèse d’un étrange disque de musique électronique corse. Si ce numéro ne sort pas, c’est pour ne pas empirer la situation de l’agence de communication Bon Esprit qui édite le m
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Fin de «Trax» : «On a cherché à garder un magazine toujours en phase avec son époque»
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Le rédacteur en chef du média de musiques électroniques a annoncé la semaine dernière la disparition prochaine du titre. Après vingt-six ans d’existence précaire au sein de la presse musicale, le magazine aura conservé une ligne éditoriale audacieuse, sans snobisme.
Depuis quelques années, la ligne de «Trax» avait évolué et se penchait vers les cultures de la nuit et de la fête, plutôt que sur l’agenda des sorties électroniques. (Adlane Djied)
Publié le 23/06/2023 à 15h46
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