Jusqu’en juillet, vous pourrez encore l’entendre dans le 7/10 de France Inter et sa revue de presse, du lundi au vendredi. Mais à la fin de la saison, début juillet, la voix de Claude Askolovitch cessera de résonner sur les ondes pour cette chronique diffusée à 6 h 15 puis quelques minutes avant 9 heures. Il en était devenu la voix depuis 2017 et le départ d’Hélène Jouan. Selon les informations de Télérama publiées ce lundi, le journaliste a décidé de passer le flambeau pour les contraintes liées à ce poste.
«J’ai 62 ans. Depuis 8 ans, je me lève 5 jours par semaine à 2 heures du matin, et ce dix mois par an. Je dors trois à quatre heures par nuit. J’ai pris cher, j’ai tenu le choc, mais il faut savoir être raisonnable», annonce-t-il auprès de Libé. «C’est la seule raison qui m’a poussée à arrêter», ajoute le chroniqueur. «Si j’avais dix ans de moins, je continuerais, car il n’y a rien de plus beau qu’une matinale radio», précise encore l’ancien journaliste sportif, également passé par Marianne ou le Nouvel Obs. Télérama précise qu’au total, Claude Askolovitch a animé pas moins de 1 700 revues de presse sur France Inter.
Pas un départ à la retraite
Le journaliste souligne auprès du magazine qu’il «ne serait pas intelligent d’aller au-delà et de prendre des risques pour [s]a santé, même si ça va atrocement [lui] manquer». Mais si Claude Askolovitch cessera d’être la voix associée à ce rendez-vous matinal, il précise ne pas quitter pour autant la Maison ronde et dit vouloir «garder une attache avec France Inter». Pas question de retraite, donc, pour celui qui collabore également avec le magazine 28 minutes sur Arte.
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«Claude a réinventé la revue de presse, avec son ton, sa chorégraphie. Il l’a convertie en exercice de style. Beaucoup d’auditeurs l’écoutent parce que c’est lui», salue Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, à Télérama. Elle dit avoir récemment été mise au courant de la décision du journaliste, et annonce se «laisser du temps» pour choisir son ou sa remplaçante. «J’ai envie que ce moment reste un rendez-vous clé. C’est un exercice où il faut une plume, et presque une vision du monde», fait-elle savoir.
Mise à jour à 15h42 avec les déclarations Claude Askolovitch à «Libération»