«Merci aux auditeurs pour les messages de soutien. J’ai pas pu répondre à tout le monde, j’ai été pas mal occupé, c’est mon point commun avec la Cisjordanie d’ailleurs !» C’est peu dire que la chronique de Guillaume Meurice dans l’émission le Grand Dimanche soir ce 12 novembre était attendue : depuis deux semaines, sa blague du «nazi sans prépuce» visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclenché des débats sans fin autour de la liberté d’expression des humoristes, entre accusations d’antisémitisme et menaces de mort contre Meurice, saisines auprès de l’Arcom et messages furibards d’auditeurs à la médiatrice de Radio France, sans compter l’avertissement dont il a écopé lundi par la PDG de Radio France, Sibyle Veil, et qu’il compte contester aux prud’hommes. Jusque-là, l’humoriste avait réservé sa parole publique à l’audience de sa chronique, repoussant toute offre médiatique de «service après-vente de sa blague». Comme il a refusé de faire son mea culpa, malgré les implorations de sa hiérarchie.
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«“Nous allons continuer à titiller les interdits