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Motion de défiance à France Inter contre la directrice Adèle Van Reeth : «Une brutalité inouïe en matière de management»

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«Le Monde» révèle que les journalistes de la station ont voté ce jeudi 11 juillet à 80 % des 95 titulaires un texte actant une rupture de confiance avec la directrice, à la suite de l’éviction de Yaël Goosz de l’édito politique au profit de Patrick Cohen, mais aussi des choix pour la grille de la rentrée prochaine.
La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, le 3 septembre 2013 à Paris. (Jean-Michel SICOT/Jean-Michel SICOT)
publié le 11 juillet 2024 à 11h30
(mis à jour le 11 juillet 2024 à 13h22)

C’est l’éviction de Yaël Goosz de la matinale de France Inter, victime du retour annoncé de Patrick Cohen, qui aura mis le feu aux poudres dans une rédaction déjà sur les nerfs. Les journalistes de la station publique ont voté ce jeudi 11 juillet en fin de matinée une motion de défiance contre leur directrice, Adèle Van Reeth, à 80 % des 95 titulaires de la chaîne, révèle le Monde.

Une désaveu cinglant qui découle de «décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois», selon le texte signé par la Société des journalistes de Radio France, du SNJ et de la CGT, et remis à la présidente de Radio France jeudi matin. «Il nous semble impossible de continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio», écrivent-ils. Contactée, la direction de France Inter ne fait pas de commentaire. La veille, à 15 heures, Adèle Van Reeth était venue expliquer devant la rédaction le choix de recruter Patrick Cohen, arguant que le retrait de la chronique de Yaël Goosz était motivé par le cumul des casquettes d’éditorialiste et de chef du se