Menu
Libération
Reportage

Fusion de l’audiovisuel public : «Ils sont quasiment dans l’idéologie, pour un projet qui est vide»

Article réservé aux abonnés
Réunis en assemblée générale à Paris ce vendredi 24 mai, les représentants des salariés de l’audiovisuel public ont phosphoré afin de capitaliser sur le succès de leurs deux premiers jours de mobilisation et l’élargir aux auditeurs et téléspectateurs attachés à un service public pluraliste.
Lors du rassemblement, jeudi 23 mai à Paris, contre le projet de loi de fusion de l'audiovisuel public. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 24 mai 2024 à 20h03

L’espace d’un instant et d’une erreur de lieu, on s’est demandé si l’audiovisuel public ne se portait pas encore plus mal qu’on ne le pensait. Ce vendredi 24 mai, pour le deuxième jour de la grève des salariés de l’audiovisuel public contre le projet de holding et de fusion porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati, l’intersyndicale s’est réunie à la Bourse du travail de Paris pour débattre de la suite du mouvement. Ou plutôt dans son annexe, boulevard du Temple, de l’autre côté de la place de la République. Sans avoir cette information, nous nous retrouvons à écouter une conférence… des assises citoyennes du soin psychique.

Après les 500 mètres parcourus pour rejoindre, cette fois, la bonne salle de réunion, force est de constater que l’évènement déplace moins les foules que