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Décryptage

Fusion de l’audiovisuel public : que contient le projet du gouvernement et pourquoi suscite-t-il des craintes ?

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Radio France, la grève et après ?dossier
Dans un amendement qui sera examiné en commission à partir de mardi 14 mai, le gouvernement propose la fusion des différentes entités de l’audiovisuel public dès le 1er janvier 2026.
Le plateau du JT de France 2, en 2017. (Jacques Demarthon/AFP)
publié le 13 mai 2024 à 18h26

L’avenir de l’audiovisuel public se précise, sans s’éclaircir. Dans un amendement qui sera examiné en commission à partir de mardi 14 mai, le gouvernement propose la fusion pure, simple et complète des différentes entités de l’audiovisuel public – France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI et France 24) et Institut national de l’audiovisuel (INA) – dès le 1er janvier 2026. Une concentration des médias publics que la France n’avait plus connue depuis l’ORTF.

A peine nommée en janvier 2023, la ministre de la Culture, Rachida Dati, appelait de ses vœux la création d’un «pôle puissant» pour une gouvernance commune de l’audiovisuel public : France Médias, une «BBC à la française» qui reprend le nom et les plans déjà établis par Franck Riester lorsqu’il était ministre de la Culture en 2019. Dès mars, Rachida Dati annonçait soutenir un regroupement rapide au sein d’une holding, mais la ministre avait entretenu un certain flou sur la teneur des intégrations des différents médias,